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« Le Boléro » libre de droits ?

Affaires - Immatériel
03/05/2016
Le célèbre crescendo de Maurice Ravel, composé en 1928, est depuis le 1er mai dans le domaine public 88 ans après sa première interprétation à l'Opéra de Paris.
Il est ainsi mis fin à un long imbroglio autour de ses droits.
De fait, après le décès en 1960 de son frère Edouard, son seul héritier, s'ouvrit une période de procès à répétition visant à s’emparer du montant des droits d'auteur générés par les oeuvres du compositeur.
Un rocambolesque imbroglio juridique où se mêleront, au fil des années, la masseuse d'Édouard Ravel, Jeanne Taverne, son mari chauffeur et factotum, Alexandre, des petits-neveux du compositeur ou encore un directeur juridique de la Sacem.
L’enjeu financier n’était pas mince dans la mesure où la totalité des royalties versées depuis 1960 aux ayants droit et autres éditeurs étant estimée entre 400 et 500 millions d'euros, dont une cinquantaine de millions pour le seul « Boléro ».
En fait, rien n’est moins sûr dans la mesure où les ayants droits se sont associés aux héritiers de décorateur de ballet pour demander une prolongation de vingt ans à la Sacem.
À suivre…
 
Source : Actualités du droit